Donnerstag, 2. August 2007

Medienhuren

Die sonst so gut informierten Hans Leyendecker und Klaus Ott zitieren heute in ihrem „SZ“-Artikel über die Affäre Ruzicka den Klassiker: „Sag' meiner Mutter nicht, dass ich in der Werbung arbeite – sie denkt ich sei Pianist im Puff“ und behaupten, „dieser alte Spruch beschreibt die Selbsteinschätzung der Branche in den sechziger Jahren.“

Ich würde das Zitat dagegen dem Pariser Werbepapst Jacques Séguéla zuschreiben, der sein Buch über die Werbebranche der siebziger Jahren „Ne dites pas à ma mère que je suis dans la publicité… elle me croit pianiste dans un bordel“ betitelte, auf deutsch eben: „Sag' meiner Mutter...“

Update: „Chaque fois que je revois Jacques Séguéla à la télé, je pense à cette merveilleuse tirade de Pierre Desproges qui le recevait alors au « tribunal des flagrants délires » et qui résume, mieux que nulle autre le personnage : « Jacques Séguéla est-il un con ? De deux choses l’une : ou bien Jacques Séguéla est un con, et ça m’étonnerait quand même un peu ; ou bien Jacques Séguéla n’est pas un con, et ça m’étonnerait quand même beaucoup!»“ Les temps modernes du journalisme

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